Comme tous les réseaux dit "ovales", il souffre d'un problème de vraisemblance :
Quand un spectateur voit passer une rame, il en voit passer ensuite un grand nombre, toutes identiques, toutes circulant dans le même sens.
D'où les trois questions existentialistes :
- D'où proviennent toutes ces rames ???
- Pourquoi ne reviennent-elles pas ?
- Et par conséquent, que deviennent-elles ?
Cela crée une fausse impression de la part des spectateurs :
L'impression ressentie par le spectateur
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A Estend-sur-Imi comme à Portgrand-lès-Pâtis,
les usines fabriquent en grandes séries le matériel roulant ferroviaire. |
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Ce matériel se lance alors sur le parcours vers l'autre région,
à travers les plaines et le tunnel traversant la grande barrière rocheuse |
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Arrivé au terminus, il est abandonné sur place, à rouiller, au lieu de revenir à sa gare de départ |
Ce problème se pose pour toutes les rames circulant sur la ligne principale.
Je me suis donc tourné vers la mécanique quantique (et en particulier vers le principe d'incertitude de Heisenberg) pour le résoudre :
| Principe d'incertitude de Heisenberg |
 | le produit "sigma x" (écart-type de la position) par "sigma p" (écart-type de la quantité de mouvement)
doit être supérieur (ou égal) à
"hache barre" (constante de Planck réduite) divisé par 2.
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Traduit en termes "ferroviaires", cette équation revient à dire qu'il n'est pas possible de connaître à la fois la position et la vitesse d'un train !
- Si on sait où se trouve un train, il est impossible de connaître sa vitesse (ni même dans quel sens il se déplace !!)
- Si on connaît sa vitesse, il est impossible connaître sa position !!!
Le cauchemar de l'aiguilleur...
Mais en regardant l'inégalité, la valeur de "h barre" vaut environ 1,054571800 × 10
-34 Joules.secondes, valeur ... hummm... plutôt petite.
Comme la quantité de mouvement d'un train est égal à sa masse multiplié par sa vitesse, l'écart-type de la quantité de mouvement est très grand, et permet d'avoir un produit "sigma x" par "sigma p" très grand,
ce qui permet de
ne pas tenir compte du principe d'incertitude de Heisenberg.
OUF .!.
Mais le problème n'est toujours pas résolu.
Je me suis alors tourné vers la relativité généralisée, initiée par Monsieur Einstein (
Albert de son petit nom) dans le cadre de la relativité :
Et c'est l'Espace-Temps qui a apporté la réponse.
Comprendre l'Espace-Temps et la façon de le replier n'est pas très difficile à condition de s'équiper correctement :
- S'installer dans une pièce bien insonorisée, avec une porte qui se verrouille de l'intérieur,
- Bien vérifier que parents, enfants, conjoint(e), chats, chiens, perruches, et autres belles-mères, sont bien hors de la pièce,
- Stocker dans la pièce au moins trois kilogrammes d'aspirine, et l'eau correspondante.
- Facultatif, mais on ne sait jamais, prévoir un téléphone avec accès direct aux services de réanimation.
Il n'y a plus alors qu'à étudier soigneusement les quelques dizaines de pages de formules mathématiques.
Mais si on ne tient pas à une strictement rigoureuse rigueur mathématique, alors on peut simplifier cette théorie en ... simplifiant l'espace/temps .
L'espace-temps est décrit mathématiquement par un repère quatre dimensions : la longueur, la largeur, la hauteur, et le temps (qui passe, pas la météo).
Pour en comprendre le principe, on peut le simplifier en supprimant une des quatres dimensions : la hauteur.
Il se présente alors sous forme d'une surface plane.
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 | Exemple :
Sur ce plan (vu en coupe) vivent deux populations séparées par une grande distance
Le personnage bleu met plusieurs jours pour aller de "A" vers "B"
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 | Selon la théorie de la relativité générale, si j'approche un corps de très grande masse, je vais courber cet espace plan.
"A" et "B" se rapprochent.
Mais le personnage met toujours plusieurs jours pour aller de "A" vers "B", car la longueur à parcourir n'a pas changée...
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 | Je crée un trou de ver entre les lieux "A" et "B".
Le personnage l'empruntant passe (presque) instantanément de "B" vers "A".
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 | Le trou de ver dans un espace temps à trois dimensions replié sur lui-même.
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Circulation des rames :
La théorie
 | Une rame part de Portgrand-lès-Pâtis, par la voie normale...
Elle traverse la grotte de la Grande Barrière Rocheuse...
Elle arrive "au bout d'un certain temps" à Estend-sur-Imi, toujours par la voie normale...
Et de là, elle repart par le trou de ver, et arrive "presque instantannément" à Portgrand-lès-Pâtis,..
(etc)
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Principe des circulations sur voie intérieure :La théorie appliquée au réseau |
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Portgrand-lès-Pâtis |
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Estend-sur-Imi |
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Une rame part de Portgrand-lès-Pâtis, par la voie normale...
Elle traverse la grotte de la Grande Barrière Rocheuse...
Elle arrive "au bout d'un certain temps" à Estend-sur-Imi, toujours par la voie normale...
Et de là, elle repart par le trou de ver de la voie 3,
et arrive "presque instantannément" à Portgrand-lès-Pâtis,..
(etc)
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